Nature

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Notre Nature

Ville portuaire et industrielle, Grand-Couronne possède également des ressources uniques sur son territoire : la Seine, la forêt, un marais, des mares et parcs. La Ville compte 22 hectares d’espaces verts. De grands projets de renaturisation de certains lieux sont prévus pour redonner place à la nature en ville…

Le patrimoine architectural et historique de Grand-Couronne a beaucoup souffert durant la seconde moitié du XIXe siècle et surtout au XXe siècle à cause de l’urbanisation, de l’industrialisation et des guerres de 1870 et 1939-1945. Malgré ces destructions importantes, l’histoire nous a laissé quelques édifices intéressants.

De l’époque médiévale, seuls le chœur et la tour-clocher de l’église Saint-Martin sont encore en élévation. Il s’agit d’un édifice construit au XIIIe siècle et qui comporte une architecture gothique primitive tout à fait intéressante.

Pour les XVIIe et XVIIIe siècles, il subsiste quelques bâtiments d’habitation ou agricoles notamment dans les rues de Bas, Pasteur, Clemenceau et aux Essarts. Par ailleurs, on recense pour cette période de l’Ancien Régime quelques manoirs et hôtels particuliers.

Pour ce type de résidence, l’ensemble le plus intéressant est le domaine Saint-Antoine (au Petit-Essart) où sont encore en élévation trois tours, un mur d’enceinte et une citerne du XVIIe siècle ainsi qu’une grange et une chapelle dont la construction peut être datée de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle.

Une importante surface forestière

La forêt couvre plus de 40 % de la surface de la commune de Grand-Couronne. 710 hectares sur les 1 690 ha de la commune sont ainsi occupés par les bois et la forêt avec la répartition suivante :
636 ha de forêt domaniale ;
72 ha de forêt départementale du Bois des Pères ;
2 ha de forêt communale.
Cette forêt est gérée par l’Office National des Forêts et fait partie du massif forestier de la Londe-Rouvray. Avec les forêts domaniales de Roumare et Verte, elle a reçu le label Forêt d’Exception® en 2015, renouvelé en 2022 pour une durée de cinq ans.
Savez-vous que la Londe viendrait du scandinave « lundr » : forêt, bois et Rouvray prend son nom du chêne rouvre ? On y trouve des arbres remarquables comme le Hêtre Ventru ou le Chêne Madame. Le massif abrite différents milieux naturels spécifiques : des pelouses rases, des mares où plantes et animaux se développent.

Le Marais de l’Aulnay

Des crapauds calamites, 78 espèces de papillons, des oiseaux, des libellules vivent parmi les roseaux, les saules et toute une flore diverse… au marais de l’Aulnay ! Cette zone humide de quatre hectares, gérée par le port de Rouen, a ouverte au public en 2010. Un parcours pédagogique réalisé par le Centre d’Éducation à l’Environnement, Cardère, un belvédère et huit stations d’observation permettent de cette zone unique de préservation de la biodiversité.

Une faune et flore diversifiées

La présence des coteaux, du plateau et des vallons confère au massif une diversité écologique et paysagère attractive avec une variété des sols, de milieux plus ensoleillés, plus humides…
La forêt est ainsi composée de futaies de hêtres, de chênaie-hêtraies, de pinèdes et de parcelles plus disparates avec le pin, le chêne et le châtaignier.

De nombreux animaux y vivent : le sanglier, le chevreuil, le renard, le blaireau, l’écureuil… Les oiseaux sont également bien représentés : pic noir, pic épeiche, sittelle, mésanges, troglodyte mignon, merle noir, rouge gorge, épervier, buse variable, coucou, tourterelle, engoulevent… Le marécage abrite aussi bon nombre de petits animaux et insectes.

Parcs, jardins et mares

a Ville compte des parcs et jardins en centre-ville comme le jardin public Louis Le Comte et le square Hauchemaille ainsi que de nombreux espaces verts et aires de jeux pour respirer. La Ville est fleurie : en avril, les jardiniers mettent en culture dans la serre du centre technique municipal plus de 70 jardinières, balconnières et suspensions. À la mi-mai, ils s’occupent des massifs : 1620 plantes fleurissent chaque été. L’entretien est réalisé sans produits phytosanitaires, en utilisant le désherbage manuel, thermique ou mécanisé. En parallèle, des Couronnais s’investissent dans les jardins familiaux comme celui rue des Coquereaux, riche de plus d’une centaine de parcelles à flanc de coteaux. Les jardins partagés des Bouttières et de Diderot, carrés nourriciers, contribuent au lien social et au plaisir des yeux. Des mares jalonnent la forêt et la plus visible reste celle de la mare aux Chênes, aux Essarts.